Il était une foi, dans un royaume au bar de la
mère, une délicate princesse nommé Clapouti Joliescuisses. Cette jeune dame au
raffinement raffiné aimait visiter les royaumes voisins et se plaindre des pois
que plaçaient irrésistiblement les reines sous ses matelas, boire de thé aux
oignions crus et lancer des hérissons aux orphelins en leur criant « Les orphelins sont des marsouins ♫, disparaissez bande
de vauriens ♫
».
Un jour, alors qu’elle lançait gentiment des
porcs épiques aux orphelins -faut varier la routine- en hurlant « Vous sentez le poisson mort, foutez l’camp bande de
trouillards ♫ », un jeune homme s’approcha d’elle avec détermination.
Ses yeux brillaient de sagesse et d’espoir, mais on y sentait également une
pointe de mélancolie et de tristesse. On y voyait aussi le calme de la mer mais
comme la mer, on sentait gronder dans son regard le désir de tempête, ainsi que
l’ambition de dompter un hippopotame de combat. Wow, ce qu’on peut voir dans
des yeux quand même…
- Gente dame, serait-il
possible, s’il vous plait, d’arrêter de nous lancer de létaux objets pointus ?
La vie n’est certes guère facile pour nous : notre situation financière est
fragile, notre estime de soi n’est pas forte, et vous n’êtes certes pas la
seule de ce monde à nous lancer des objets, bien au contraire… Toutefois si la
sublisime princesse de ce beau royaume pouvait montrer l’exemple et faire
preuve d’un peu de gentillesse à notre égard, ce serait, ma foi, fort apprécié…
La princesse écouta ces paroles avec forte
attention, puis elle s’inclina et lui répondit :
- Oh mais… il parle ! Oh que c’est mignon !
Alors que dis-tu de cette réponse : « Meuh Meuh les orphelins, ils sont
d’affreux coquins ♫ »
- Princesse, s’il vous
plait…
- Oh r’gardez hin !
Je suis orphelin. Je n’ai certes pas de parents, et j’sens l’flétan puant ♫
- Votre semi-altesse,
arrêtez je…
- Je suis sans
famille, je ressemble aux gorilles ♫
- Princesse, vous êtes sans aucune escortes dans un
quartier mal famé et ...
- Oh mais que j’ai
peur, qu’est-ce que vous voulez bien qu’une horde d’individus furieux peut
faire à une pauvre fille sans défens… euh… certes… euh… les orphelins c’est
cool ?
- Ah oui vraiment ?
- Oui on en a
toujours besoin d’un pour s’essuyer les pieds.
- Saisissez-là !
Et les orphelins du quartier attrapèrent la
princesse et la poussèrent sans retenue dans leur quartier général.
Quelques heures plus tard, le jeune homme se
présenta à la cour du roi Thorgal Joliescuisses. L’archimage royal,
Urbuzu, prévint le roi.
-
Votre majesté, ce qui ressemble à un orphelin -et sans parents en plus- demande
à tergiverser. Il dit qu’il a kidnappé violement la princesse pour une durée
indéterminée en vengeance des mauvais traitements infligés aux siens sur ce
blog.
- Et en quoi ça me
concerne ?
- La princesse
Joliescuisses est votre fille !
- Hum… je vois, et
bien qu’il pénètre. Dans la pièce je veux dire, pas dans la princesse…
- Bien entendu. Je le
fait entrer.
- Bien le bonjour,
majesté.
- Cessez ces
formalités ennuyeuses et dites-moi tout de suite pourquoi je ne devrais pas
vous torturer à mort pour avoir kidnappé ma fille.
- Si je ne reviens pas
vivant, ma bande a comme ordre de lancer votre fille dans une fosse à purin.
Vous imaginez la belle épitaphe ?
- Hum je vois. Alors
que voulez-vous, ville créature ?
- Ci git la princesse du
matin. Fraiche comme le purin ♫.
- Certes, quelles
sont vos exigen… ?
- La princesse Clapouti,
jeune ondine ♫, est morte aujourd’hui ♫, enterrée dans l’ur…
- Pas de vulgarité,
espèce de malotru !
- Oh princesse, jolie
mésange, tu croupis dans la fange ♫
- Caline ça va faire
ces épitaphe fuckées ! QUE VOULEZ-VOUS, BONYENNE ?
- Nous voulons être
respecté.
- Impossible. Botter
des orphelins, c’est cool ! Que voulez-vous outre être respecté ?
- Heu … la main de votre
fille.
- D’accord.
- Un instant, dit Urbuzu. L’aristocratie
n’acceptera jamais qu’un roturier marie la princesse !
- Et bien faite
fusiller l’aristocratie.
- À vos ordres.
- Bon alors ramenez
moi ma fille, je vous promets sa main.
- Pas d’trouble,
l’beau-père.
- Et pas de
familiarité, monsieur « je kidnappe des princesses pour les marier »
- Nous l’avons aussi
peloté, et pas qu’un peu.
- Arrrrrg.
Quelques jours plus tard, des crieurs annoncèrent
le mariage de la douce princesse Clapouti avec un illustre inconnu du nom de
Lors Félin d’Orphan. Personne ne savait d’où il venait et où était le duché
d’Orphan, pas plus qu’on ne pouvait expliquer son étrange regard où perçait
mélancolie, tristesse, sagesse, espoir, calme et grondement de mer,
hippopotame…
Bien entendu, personne n’osa s’enquérir des
origines du haut personnage, de peur d’avoir, en bon français, « l’air con. »
De plus que de nombreuses célébrités de la nouvelle noblesse (l’ancienne avait
été fusillée récemment) se pavanait d’avoir déjà visité son manoir et de le
connaitre personnellement depuis sa tendre enfance…
Quelques mois plus tard, le mariage arriva et
tous se retrouvèrent réunion devant le haut prêtre.
- Duc d’Orphan,
acceptez-vous de prendre pour épouse ce beau p’tit brin d’femme, pas mal sexy,
plutôt bien roulée, non mais regardez-moi ces cuisses de …
- OUI et cessez de
reluquer ma promise, prêtre de Pacotille !
- Princesse Clapouti,
charmante créature, acceptez-vous de prendre comme époux le duc d’Orphan.
- Jamais jamais
jamais ! Ce rustre ignoble m’a kidnappé ! Je refuse de tout mon cœur et âme ce
mariage répugnant!
SCANDALE !
- Et bien dans ce
cas, je ne puis vous marier devant notre Saigneur Impuissant, le grand
Pacotille.
Félin resta muet de surprise (il avait compté sur
le syndrome de Stockholm), puis se tourna vers le prêtre.
- Un instant. À ce que
je sache, nous avons tous deux seize ans, nous sommes donc mineur. Si nous
sommes mineurs, nos parents décident pour nous et la décision de notre mariage
appartient donc à nos parents.
- Heu… certes
- Et le roi m’a
promis la main de sa fille. L’opinion de ma promise sur ce sujet a donc aussi
peu de valeur sur cette question que sur n’importe quelle autre ?
- Hum… c’est exact.
Si le père est d’accord…
- Et il l’est… Quant à
moi je n’ai pas à …
- Et bien, ma foi,
justement, non !
SCANDALE !
- Mais… mais… vous m’aviez promis sa main, espèce
de vil charlatan !
- Et vous l’aurez. Elle vous tiendra compagnie
dans votre cachot. Gaaaarde ! Coupez la main de ma fille et emparez-vous du
duc!
- Hiiiiiiiiiii ! (Cris de fille délicate)
Non !!!! Au secours !!!! Pourquoi c’est toujours
moi qu’on moleste ?
- Ça ne se passera pas comme ça. Orphelin ! À mon
secours.
Et des rangs des invités sortirent une dizaine de jeunes orphelins, du jeune
bambin à l’adolescent boutonneux. Ils n’avaient que des armes en bois et
presque aucune expérience sur leur maniement, mais par la magie du cinéma (car
j’espère bien qu’on fera un film avec cette histoire), ils réussirent à
vaincre, dans des stratégies cocasses (du genre : le garde trébuche sur un
caniche) et sans aucune effusion de sang, les vétérans chevronnés qui
composaient la garde personnelle du roi.
- Mouahuhu, roi, votre armée de vétérans chevronnés
a été vaincue par mon p’tit groupe de mioches moches maladroit, bien que ça
soit complétement impossible dans toute histoire crédible.
- J’aurais dû écouter mon pote le capitaine
crochet et sa horde de pirates assoiffés de sang. Eh bien, je suppose que mon
désir de t’envoyer dans un cachot pour te torturer doit, pour la deuxième fois,
être remise à plus tard.
- Effectivement et je propose de poursuivre le
mariage.
- On ne pourrait pas au moins lui couper la main
?
- Popa !!!
- Ok ok, marriez-vous qu’on en finisse.
Le prêtre repris place, après avoir bien entendu trébuché sur une banane
pour les besoins d’une comédie facile, et la cérémonie put enfin prendre place.
La princesse était finalement tombée amoureuse de son ravisseur, car il était
ravissant (et l’avait protégé d’une coupure de main) et tous deux vécurent très
heureux.
Le poussin guerrier, dont
l'implication dans la bataille a été passé sous silence...
La mise en page est atroce !!!
RépondreSupprimerJ'aime les histoires qui se terminent bien !
RépondreSupprimerCette nouvelle est une honte ! La princesse est vue comme un objet et son opinion n'est pas respectée.
RépondreSupprimerÇa passe encore, mais la raison pour lequel cet ouvrage est une honte, c'est qu'on ne mentionne pas du tout l'implication du poussin guerrier dans la bataille !
Ce texte était aussi intéressant que de regarder la croissance d'un cactus en temps réel dans un désert, et encore j'euphémise.
RépondreSupprimerPourrisu et Truite Sexy, je vais dire bien haut ce que des centaines de personnes pensent tous bas, c'est à dire:
RépondreSupprimer" Allez au diable "
Oh le petit vingt-deux est pas content que je dise la vérité ! Et bien qu'il aille au diable !
RépondreSupprimerC'est pas bientôt finis ces mentions à mon endroit. Ce n'est pas très gentil de souhaiter du mal à son prochain...
RépondreSupprimerMadame de Beauvoir, si vous cherchez un homme qui vous respecte, sachez que je suis un gentleman, et de plus célibataire.
RépondreSupprimerJ'aime les femmes !
RépondreSupprimerMoi aussi !
RépondreSupprimerKewl l'histoire lol !
RépondreSupprimerTrop c'est trop ! Je ne ferai plus jamais de commentaire ici tant que l'auteur ne modère pas les abjectes et putrides manifestations éditatoriales des gens qui se permettent de commenter de façon si insipide.
RépondreSupprimerMDR
RépondreSupprimerJe suis sexy comme un brocoli
RépondreSupprimerWow ! La participation aux commentaires est dans l'tapis !
RépondreSupprimerPoum ti pou ta
RépondreSupprimerJoli texte... euh... très instructif...
RépondreSupprimerJe passais par hasard sur votre blog (VOTEZ PARTI VERT) et je l'ai trouvé très bien !
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