mardi 23 avril 2013

Le caillou qui dansait sur les chaudrons

Il était une foué (prononcer avec un accent paillard sinon ça rime pas avec trémoussait)
Un cailloux très ronds
Qui se trémoussait
Sur les chaudrons
 
Un jour, un viel hibou apparu et hurla: "saleté de caillou !
Arrête de faire du bruit !
Tu effraie même mes poux
Et j'aime les radis !"
 
Et le cailloux répondit au hibou:
 
"Oiseau de mauvaise augure
Toi qui de ta verve perdure
Dans l'éveil matinal des mots
Je te salut bien haut"
 
Commença alors une lutte épique entre le hibou et le cailloux, qui porta plus tard le nom de "La Guerre dont on n'a rien à foutre."
 
Finalement, le cailloux gagna lorsque le hibou mouru de viellesse, les cailloux pouvant vivre des centaines de milliers d'années.
 
C'est pour cette raison qu'à chaque année, au printemps, les enfants cherchent des oeufs en chocolat dans l'herbe.



Un homard qui aime la pétanque !

vendredi 12 avril 2013

Artemis et Jin - Fouet et Pointe

Poursuivons l’histoire inachevée.
Pendant que Jin s’ennuyait dans sa prison,
À compter ses doigts de pied,
À attendre, dans la solitude, sa libération.
 
Parfois, au milieu de la journée,
La diabolique princesse lui accordait un peu d’attention,
Et daignait, gentiment, la visiter,
Pour lui donner quelques vigoureux coups de fouet en téflon !
 
Le supplice dura plus d’une année,
Quand quelque chose bougea dans le drain de fondation.
Et soudainement, d’un tutu enrobé,
Sorti un fort étrange hérisson !
 
Le véritable héros de l'histoire
 
"Je pensais que tu n’avais été mis que pour des fins d’humour.
Histoire d’afficher une image sur le blog de rêveur,
J’étais fort loin de penser voir sortir un jour,
Un Erinaceus danseur !"
 
"Diantre non, protesta le rongeur !
Je ne suis pas là pour fins de rigolade.
Je suis un chevalier en armure, et splendeur,
Je suis prêt à la bastonnade !"
 
"Oh doux chevalier, hérissé de pointe,
Feriez-vous de moi votre dame ?
Ou du moins votre adjointe…
Et tranchez mes liens de votre lame ?"
 
Le petit chevalier, accepta avec bonheur,
Et rongea les liens de l’héroïne, rapidement.
Celle-ci, ivre de joie, embrassa son sauveur,
(Ouille), et le plaça sur son épaule en chantant
 
Puis les deux héros enfoncèrent,
La porte de cet infernal donjon,
Et vers les escaliers se précipitèrent,
Pour la finale confrontation !


Quelles aventures attendent les deux héros ?

jeudi 4 avril 2013

Artémis et Jin

Artémis et Jin
 
Dans un royaume de joyeux troubadours
De fée, de lutins, et de dodus très lourds
Vivait la princesse Artémis
Héritière du royaume des saucisses
 
Elle régnait d’une main d’enfer sur ses sujets
Les obligeant à manger des navets
Elle forçait les paysans à s’étendre sur l’chemin 
Pour y danser la claquette avec ses escarpins
 
Oh le princesse Artémis était une vraie tyranne
Tyranne ? Tyranesse ? Tyratrice ? Enfin bouaf…
Ce texte n’a pas pour but de faire de l’orthographe,
Avec ses rimes aussi riches qu’un shooter de tisanne…
 
Un jour, l’héroïne, Jin-Chan apparu
Sur sa fidèle monture : une morue
Et attaqua le château, à elle seule, quel courage !
Ainsi que l’avait prédit une bande de vieux sages.
 
Dans un grand fracas, de glaive et de lance
La jeune héroïne,
Tout en buvant du gin,
Vers la salle de trône, tout en mettant à jour son statut sur facebook, s’élance
 
Mais la sinistre Artémis avait un plan !
Un filet tombe sur la tête de la guerrière
Et la voici prisonnière
Et jetée dans un cachot puant !
Là où il était impossible de trouver des hérissons en tutu !
 
À suivre !
 
Un hérisson en tutu.
Il se peut que la dernière ligne du poème ait été légèrement placée dans le seul but
d'avoir une raison de montrer cette image !