jeudi 25 mai 2017

Le retour des léchouilleurs d'orteils

Dans une sombre sombre maison, 
Entouré de démoniaques, melons 
( Car oui, les fruits peuvent être méchants
Même s'ils n'ont pas de dents...)

Donc je disais Dans une sombre sombre maison
Où l'on jouait d'l'accordéon en dansant un rigodon !  
(Hum... là ça sera plus difficile d'implanter,
la terreur dans ce récit hanté)

Bon troisième prise, je disais, ce récit débute comme suit :
Dans une sombre résidence, où l'on entendait percer d'horrible cris
Et où déferlait des hurlements d'agonie
À faire grincer des dents une banshee ! 

Habitait un puissant nécromancien
Ayant dompté les forces occultes des temps antédiluviens.
Qui s'était, à jamais, juré 
De ne jamais rigoler ! 

Paladins, prêtres et guerriers hauts niveaux
Tentait chaque jour d'occir ce fléau 
Et se faisait réduire en poussière
Si bien qu'il fallait ... euh... passer souvent la serpillière. 

Mais un beau jour, Pudibule, le léchouilleur d'orteil.
Armé seulement de son courage (et d'un ouvre bouteille), 
Entreprit une dangereuse entreprise, 
Réussit à prendre le nécromant pour surprise,
Et d'un mouvement de langue adroit, 
Lui léchouilla l'pied droit. 

Le magicien noir ne put réprimer un "hihihi"
Et brisa par son rire, sa funeste immortalité 
Recevant d'un coup, le fardeau des années 
S'assècha d'un soupir et tomba, en miette, réduit. 

C'est ainsi que le nécromancien rendit son dernier souffle
Et en l'honneur de ce jour béni
Dans toutes cette nations, bénie
"Léchouilleur d'orteils" est un titre qui époustoufle ! 




lundi 24 août 2015

Webcomics pour les amateurs de jeux de rôle

Bonjour, étant un très grand amateur de webcomic et également un très grand amateur de jeu de rôle sur table, j’ai décidé de commencer à faire une liste des bandes dessinées en ligne accessibles sur ce thème.

Une notice importante, toutefois, la majorité de ces bandes dessinées sont en anglais. Donc si vous ne lisez pas confortablement l’anglais… et bien… tant pis pour vous !

Je commence par mes coups de cœur :

Order of The Stick : http://www.giantitp.com/Comics.html

Tags : Donjon et Dragon, Humour, Aventure

Ce webcomic suit les aventures d’un groupe d’aventurier. Approchant le millier de pages, cette bande dessinée a créé, au fil des années, une intrigue incroyable et des personnages attachants. C’est probablement ma bande dessinée en ligne préférée.

Dans cette bande dessinée, les personnages font souvent référence aux règles de donjon et dragon, généralement pour les parodier, ce qui en fait un trésor pour les joueurs. Toutefois, après une centaine de pages, on s’éloigne de la parodie des jeux de rôle pour tendre vers une histoire autonome et grandiose.

Yet Another Fantasy Game Comic : http://yafgc.net/

Tags : Donjon et Dragon, Humour, Aventure

Cette fois-ci, on suit les « méchants » : Gobelin, orcs et squelettes. Au cœur de leurs (mes)aventures, on voit l’histoire progresser pour ces habitants de la montagne noire. Ce que j’aime dans cette BD, outre le fait que comme pour Order of The Stick l’histoire est captivante et les personnages attachants, c’est la progression dans le temps. Ainsi, on peut voir la progression de la vie des personnages. Au fil de l’aventure, certains personnages qui ont commencé enfants deviennent père de famille, ou chef de leur clan. C’est très bien ficelé. De plus, avec plus de deux mille pages, cette bande dessinée promet quelques belles soirées.

Daughter of the Lilies : http://www.daughterofthelilies.com

Tags : Donjon et Dragon, Aventure

Contrairement à Order of The Stick et Yet Another Fantasy Game Comic, Daughter of The Lilies se déroule dans une ambiance plus sérieuse, bien que les disputes constantes entre deux des personnages gardent toujours l’atmosphère légère (pour le spectateur…). Dans cette bande dessinée, on suit le destin de quatre aventuriers effectuant des missions pour leur guilde. La nouvelle recrue, une mage cachant son visage, est un véritable mystère et semble fuir un passé récent.

Cette bande dessinée est beaucoup plus soignée au niveau graphique que les deux précédentes, toutefois elle est assez récente et vous pourrez prévoir une demi-heure de lecture environ pour compléter sa lecture.


lundi 17 août 2015

Paul le chasseur de cure-dent

Il était une fois, dans un grand royaume au bord de la mer, un jeune homme appelé Paul. Paul aimait danser sous les cocotiers en évitant les noix de cocos qui finissaient par tomber.

Il va sans dire qu’aucune compagnie d’assurance vie n’était intéressée à sa clientèle...

Mais ce n’est pas ici l’histoire que je tiens à vous raconter...

Non, l’histoire fascinante de Paul, c’est qu’il était chasseur de cure-dent. Après tout, d’où pensez-vous que viennent les cures dents ? Des arbres ? Hahahaha, un peu de sérieux svp. Pensez-vous vraiment que ça vaille la peine de couper un arbre pour un seul cure-dent ? Non, mes amis, je vous le dit, les cures dents, ça che sache ! Arrg, je voulais dire : ça se chasse ! Donc Paul était en train de chasser lorsqu’il tomba face à face avec Poélon l’ours brun.

Paul le chasseur de cure-dent et Poélon, l'ours brun 
 
- Bonjour noble animal.

- Hahaha, si ce n’est pas Paul l’chasseur de cure-dent. Pouahahaha ! Hé c’est pas un métier un peu démodé ça ?

- Heu…

- Parce que j’ai entendu dire que vous étiez surtout des chasseurs de cure d’antan.

- Très drôle !

- Hé les cures dent, tout le monde s’en fout. Personne n’en a cure… dent !

- Fout le camp sale ours mal léché.

- Héhéhé, il paraît que c’est un travail difficile, ce n’est pas une sinécure dans ce métier ?

- Arrrrg !

Après une vingtaine de blagues de ce genre, Paul décida de changer de métier. Maintenant il chasse l’ours à l’arbalète rouillée.

vendredi 6 février 2015

Full School Panic Tome 7

Cette histoire est le sixième épisode d'une série.
Vous pouvez lire le premier épisode en cliquant ici
Tous les épisodes apparaissent sous le Tag School Panic

Principaux protagonistes:

Satsumaimo Masao:
Héros de cette histoire malgré lui, Masao est un personnage normal dans un lycée anormal. C'est aussi simple que ça.

Taikutsu Sakura
Présidente du conseil des étudiants. Possède une grande influence.

Dodu-San
Un des trois lieutenants de la rébellion contre Sakura.

Fille au cheveux rouge
Deuxième lieutenant de la rébellion contre Sakura.

Étudiant à lunette
Troisième lieutenant de la rébellion contre Sakura.

Chapter Seven : La résistance

Trois étudiants se tenaient dans la pièce. Une jeune fille plutôt jolie aux cheveux rouge vif et aux yeux verts, armée d’une immense clef à molette qu’elle tenait sur son épaule comme un mythique Zanputo, un jeune homme assez grand avec des lunettes rondes et un ordinateur portable dans la main, et un étudiant plus jeune, mesurant à peine 1 mètre de haut et devant faire un mètre de large… une sphère parfaite.

 L’étudiant rond commença la discussion.

- Tu dois être celui qu’on appelle dans les bas quartiers, Masao-kun le terrifiant guerrier samurai à la poigne d’ours et au regard d’acier ?

- Pas du tout, répondit Masao, surpris.

- Ah bon, tant pis, nous t’avons pris pour un autre. Tu peux partir. Ouste !

- Un instant. Et vous, qui êtes vous ?

- Nous sommes un groupe très secret visant à contrer les plans diaboliques de Taikutsu Sakura. Nous t’avons sauvé de ses griffes en espérant te voir rejoindre nos rangs.

- Cool ! Est-ce que vous pilotez d’immenses robots à forme humanoïde ?

- Euh… non, d’ailleurs ça serait idiot de créer des robots de combat de forme humaine, ils auraient de très gros problèmes d’équilibres dû à leur hauteur et à leur mouvement irrégulier, plein de points faibles à chaque articulations, et puis ils pourraient se prendre les pieds au moindre obstacle… Quant à la possibilité de donner des coups de poing et des coups de pieds… wouhou !!! Tellement plus dommageable qu’un missile de tank…

- Bon bon, alors bonne journée, je m’en vais.

 - Un instant, dit la fille aux cheveux rouges.

 - Oui quoi ?

 - Maintenant tu en sais trop, tu dois mourir !

- Euh… mais je ne sais rien du tout !

 - Tu sais que nous sommes un groupe secret.

- Mais je ne connais ni vos noms, ni votre étendue, ni même votre force.

- Tu sais que nous ne pilotons pas de robots géants.

- Mais cette information ne me sert à rien, et Sakura en a après moi également.

- Tu sais que notre organisation compte près de 100 personnes, que nous en sommes les trois lieutenants, que le dodu s’appelle Dodu-san et que notre quartier général est dans cette classe désaffectée.

 - Mais je ne le savais pas avant que tu me le dises.

 - Meurt !

- Arrrg… Je pourrais …  m’enfuir en courant ?

 - Je refuse !

 Et Masao reprit tout de même ses jambes à son coup, quitta la pièce et se précipita vers la porte de l’école, bousculant d’autres élèves sur son passage.  Il courut jusqu’à sa maison, se promettant de ne jamais plus remettre les pieds dans cette école de fou !

mercredi 21 janvier 2015

Blague d'ingénieur

Voici une bonne blague d’ingénieur civil : 

Qu’est-ce qu’un régulateur de débit à vortex dit à un chargement de CG-14 de carrière lorsqu’une tranchée est pleine d’eau ?

Pouah ! Tu es tout sale. On devrait te remplacer par de la pierre nette !



dimanche 18 janvier 2015

Le persil, ce vieil ennemi

Je suis verdure,
Et je perdure,
Dans la voilure,
Et la saumure,
Mais le persil,
Ce vieil ennemi,
m'a dit un jour,
"Ouistiti"

mercredi 3 décembre 2014

Tu ressembles à un brocolis avec des bras !

- Chérie, tu ne trouves pas que j'ai maigri ? demanda Arbulare le vendeur de fourchette à sa douce moitié.
- Mais pas du tout, tu es aussi charmant qu'au premier jour, répondit-elle, prudente.
- Tu me rassures. Car je trouve que j'ai perdu un tantinet mon charme d'antant.
- En fait... maintenant que tu en parles, hasarda-t-elle...
- Oui ?

Elle prit une grande inspiration, puis avoua :

- Tu ressemble à un brocoli avec des bras !
- Quoi ! QUOI ! Comment peux-tu dire de telles choses ?
- Mais c'est vrai. Avec les années, tu as tourné au vert et ton look punk végétal n'aide pas...
- Espèce de chipie à tournevis. Je ne te laisserais pas m'insulter de la sorte. Me comparer à un brocoli. Je demande le divorce.
- Voyons tu exagère.

C'est alors que le facteur entra dans la maison.

- Bonjour la porte était ouverte et je dois vous remettre un échantillon minéral. Voici votre Gabbro-Colis

-Arrrrg, foutez-le camps !

 C'est alors que l'herboriste du village entra dans la maison.

- Bonjour la porte était ouverte et je vends des sirop fait à partir de conifère. Ça goute très mauvais donc ça doit bien être bon pour la santé. Seriez-vous intéressé par notre produit vedette, le Pin Cembro Coulis ?

- Sortez de chez moi !

- Ne t'en fait pas chéri, seul deux mots de la langue française se termine en bro, l'auteur ne peut plus faire de jeux de mots.

C'est alors que le menuisier du village entra dans la maison.

- Bonjour, la porte était ouverte et je fais une tournée pour offrir mes services pour la réparation des meubles de chambre à coucher. Voici la carte d'affaire de ma nouvelle entreprise, Bricole-Lit !

- J'ai compris, il ne me reste plus qu'une seule chose à faire, cria rageusement Arbulare en se saisissant d'un lance missile qui traina par là ...

- Chérie, non ! ! !

Et il ferma cette putain de porte...





Arbulare le vendeur de fourchette




vendredi 28 novembre 2014

La mort de Cthulhu

* Attention, le titre contient des spoilers. Oups trop tard... *

Alors que tout semblait perdu, on entendit un cri dans la nuit

- Quelle est cette introduction foireuse ? Nous sommes en plein jour ! protesta le vieil homme.

Alors que tout semblait perdu, sous les rayons ardents du soleil apparut un hippopotame masqué, avec une chemise rose.


- Je suis l’hippopotame masqué !

- Oui, on a remarqué, ironisa le jeune.

- Je ne te laisserais pas détruire les hippopotames, vil Cthulhu !

- Arrrg. Mon ennemi de toujours, l’hippopotame masqué !


L'Hippopotame Masqué

L’hippopotame brandit une branche de céleri au-dessus de sa tête et cria :

- Par la puissance de la narine ancestrale, je détiens le pouvoir tout puissant.
Une curieuse musique résonna dans l’atmosphère qui s’illumina. Lorsqu’elle revint à la normale, l’hippopotame était maintenant revêtu d’un pagne.


- Mon dieu, il est complètement transformé. Maintenant il a un masque ET un pagne ! C’est le légendaire Hippor !

S’ensuivit un combat intense entre l’ancien dieu Cthulhu et Hippor sous la musique de fond des maîtres de l’Univers.

Malheureusement, un ancien dieu contre un hippopotame, même revêtu d’un pagne, était un combat un peu débalancé. L’hippopotame fut projeté sur un mur de béton qui traînait par là.

- Arrrg dit l’hippopotame en se relevant péniblement, il est … trop fort. Les hippopotames sont … condamnés. L’humanité aussi… mais on s’en fout…
 
- Mouahahahahuhupouf ! Je vais tous vous anéantir, ricana Cthulhu. En commençant par ARRRRRG.

C’est alors que l’ancien dieu s’écroula, transpercé par une créature de l’enfer.

- Dégage de mon chemin, sale pieuvre, hurla une voix ténébreuse aux accents féminins.


C’était la duchesse
Aripude Jolimenton qui passait par là, toujours grisée par un élan de destruction.
La duchesse Aripude Jolimenton


Et c’est ainsi que l’humanité fut sauvée !


mercredi 12 novembre 2014

L'éveil de Cthulhu !

Il était une fois, dans un royaume au bordel amer, un vieil homme qui se promenant sur la plage, récupérait doucement des étoiles de mer échouées pour les remettre à l’eau. Un jeune homme, intrigué par ce manège, s’approcha.

- Monsieur, que faites-vous.

- La marée a jeté ces pauvres créatures sur la plage, où elles mourront, si elle ne retrouve pas la douceur de l’océan.

- Mais Monsieur, cette plage fait des centaines de km, vous ne pouvez remettre toutes les étoiles de mer à l’eau. Ce que vous faites ne changera rien.

Et le monsieur, saisissant une étoile de mer entre ses  mains, répondit.

- Pour celle-là, ça change tout. 

[Là où je devrais normalement terminer l’histoire : belle morale, belle fin. Bien entendu, je ne le ferai pas...]

C’est alors que le jeune s’aperçu que quelque chose n’allait pas. À chaque lancer d’étoile, le sol tremblait…

- Mais Monsieur, cet échinoderme semble vibrer de quelques radiations mystiques. Et le sol à chacun de vos gestes salvateurs résonne de sinistres vibrances.  Est-il possible que la mort de ces Asteroideas n’était pas si superfétatoire ? Je crains qu’un danger nous guette !

- Mon Dieu, mais effectivement, je n’en reviens pas !  La fin du monde est proche ! C’est impossible ! Un adolescent qui s’exprime bien ! Je n’en reviens pas. Qu’est-il arrivé à votre langage d’attardé !

- Sir, là n’est certes pas le moment de tergiverser sur mes capacités d’expressions. Quelque chose approche !

C’est alors qu’une gigantesque pieuvre sortit de l’eau en hurlant : Zuper Lichon !



- Arrrg, une pieuvre ! Pitié faite qu’on ne soit pas dans un animé japonais douteux !

- Je suis la Pieuvre Mystique Cthulhu ! Depuis 10 000 milliards d’années, les dieux des océans protègent cet univers en exterminant les disciples tentant de me libérer d’un sommeil forcé. En remettant  ces disciples à l’eau, vous avez permis l’accomplissement du rituel de Mastaké Chikunguya !

- Qu’avez-vous fait, vil inconscient !

- Mais enfin, ça sonnait, bien je le faisais, pour « Bouillon de poulet pour l’âme »

- Ma première décision en tant que dieu déchu réchu sera de détruire l’humanité et les hippopotames.

- C’est vrai que les hippopotames c’est laid et ça sent mauvais…

-  Là n’est pas la question ! Nous allons tous mourir !

[À SUIVRE ! ]

lundi 10 novembre 2014

Poireau Vert le gnome

Poireau Vert est un gnome des forêts, assez particulier. Adepte du lyrisme, il considéra longtemps endosser la profession de ménestrel ou de barde, avant qu'un événement drastique vienne bouleverser ses habitudes.

Par un beau matin de printemps, alors qu'il se promenait, vendant des pommes à des héros haut niveau à plus de 100 fois leur valeur originale, leur faisant miroiter l'idée que ces pommes pourraient déclencher des quêtes secondaires, Poireau Vert tomba nez à nez avec un groupe de brigands qui lui barraient le chemin. 

- Qui êtes-vous, vil manants !
- Nous sommes des voleurs, donnez-nous votre argent !
- Mais quelle outrecuidance ! Je refuse cet affront !
- Continuez ces tirades, et violents, nous serons !
 
Alors que le courageux gnome (qui avait un minuscule 4 de force) cherchait des yeux une arme, il aperçut au coin de l’horizon un étrange symbole runique. Ce dernier, bien visible malgré la distance, semblait brûler de mile feu. Une conscience se joignit à la sienne.
 
Petit gnome écoute moi, car le temps t’est compté !
Je cherche depuis peu, un potentiel allié
Et tu possèdes en toi, les aptitudes requises,
Accepte mon appui, contre cette attaque-surprise.
 
Surpris, et pendant que les brigands, ayant repéré un dialogue silencieux important pour l’histoire, attendaient poliment leur tour pour terrasser le gnome, ce dernier chercha à communiquer avec le symbole.
 
Qui es-tu mon ami, voyageur de l’éther ?
Dans la plupart des plans, on m’appelle Potiron
Mais es-tu un esprit, un spectre, un planaire ?

Aucune de ses réponses, je suis un Eidolon ! 
 
Un Eidolon ! Certes Poireau en avait entendu parler. De colossales créatures mystiques ! Pourquoi une telle légende cherchait alliance à un simple gnome, arnaqueur de haut niveau et futur ménestrel ? Devinant la question, il lui répondit, en prose.
 
J’ai une destinée qui repose sur ma capacité à me matérialiser en Faerune. Toutefois, en ce moment, je ne peux m’y matérialiser que par un invocateur. Et en compensation de ta faiblesse physique, tu as développé une importante force psychique. J’ai donc besoin d’un invocateur en mon service. Tu feras l’affaire.
 
- N’est-ce pas à toi d’entrer à mon service ?

- Non !

- Bon tant pis, j’accepte avec joie cette vie d’aventures particulièrement dangereuses !
 
Et c’est ainsi que Potiron se matérialisa auprès de Poireau Vert. Il mangea les voleurs et nos deux amis commencèrent une vie d’aventures trépidantes !
 
Poireau Vert et son Eidolon

 

lundi 15 septembre 2014

Pouliche la vendeuse de homard érotique


Dans un royaume complètement vert, où les gens adoraient piétiner les camemberts, vivait Anatole le grognon. Un jour, on cogna à sa porte.


- Que me voulez-vous, malotru ? dit-il en ouvrant la porte.


Une splendide jeune femme, vêtue d’une jupe rouge et d’un chemisier orange, se tenait sur le seuil et lui répondit, tout en se trémoussant sensuellement :


- Bonjour, je vends des homards érotiques.


 
Et sans attendre la réponse d’Anatole, elle lui garrocha en pleine face un homard de bonne taille qui tenta de lui pincer le nez, avant qu’Anatole, dans un geste de défense, botte celui-ci au loin. Celui-ci atterri au beau milieu de la table de séjour où dame Puribonde prenait le thé avec ses copines. Mais ça, c’est une autre histoire… 


- Mais vous êtes complètement fuckée ! C’est quoi l’idée de m’pitcher un homard dans face comme ça !


- Un homard érotique, précisa la jeune femme.

- Qu’est-ce que ça change au juste ? Votre homard érotique, vous pouvez vous le mettre où j’pense !

- C’est en effet l’un de ces usages. Mais il en existe bien d’autres.

- Arrrrg ! Et vous me l’avez lancé au visage ! Foutez l’camps et ne revenez jamais plus ici, succube de malheur !

- Pas question ! Je ne partirai pas d’ici avant que vous m’eussiez acheté un homard érotique.

C’est alors qu’apparut un homme de nulle part. Il n’était habillé que d’une citrouille qui courait à peine sa virilité.

- Pouliche la vendeuse de homard érotique. Cette fois-ci j’aurais votre peau !



- Ah non, pas Poutribule, le vendeur de sous-vêtements sensuels en courge ! Mon rival de toujours ! Nous n’aurons pas le choix de terminer cette histoire dans un violent duel, sur le terrain de ce monsieur peu courtois.

- Mais voulez-vous bien tous déguerpir de mon terrain ?!

- Pas question ! Je ne partirai pas d’ici tant que je n’aurais pas réduit cette charlatane en purée sexy. Et bien entendu, tant que vous ne m’avez pas acheté des sous-vêtements.

- Cette fois-ci, j’en ai assez, j’appelle la police.

Et faisant de cette menace une réalité, il se saisit de son cellulaire et composa le 911.

- Urgence Police Ambulance et diffamation sur les poireaux.

- Policière, il y a deux individus très louches sur mon terrain qui tente de me vendre des trucs, et qui se préparent à un duel à mort dont la violence menacera la vie des gens du quartier.

- Colporter sans permis ! Voilà un geste grave qui demande une intervention policière d’urgence. Nous arrivons !

En effet, ils arrivèrent rapidement et un hélicoptère militaire se posa sur le terrain d’Anatole, à grand bruit. Toutefois pendant les quatre minutes qui furent nécessaires pour arriver, Koulibole le vendeur de souliers en poil de lamantin tentait d’approcher Anatole. Les trois colporteurs furent arrêtés et fouettés sur la place publique pendant qu’on leur lançait des tomates pourries.

Épilogue.

Avant de vendre des homards érotiques, assurez-vous des réglementations de votre municipalité sur la sollicitation de porte en porte.

 

mercredi 10 septembre 2014

La femme nue qui mordait des souliers verts

Putribonde la sensuelle détestait les souliers verts, elle les exécrait à tel point qu'à leur seule vue, elle se sentait dans l'obligation de rendre le monde meilleur en les mordant.

Un jour qu'elle était en train de répandre la bonne nouvelle nue en porte à porte, un vieux monsieur bedonnant ouvrit la porte. Il avait des souliers verts !

Le sang de Putribonde ne fit qu'un tour, et d'un bond elle sauta sur le vieillard en hurlant "Ouistiti Brocoli"

Le vieillard, qui avait été prêtre de Pelor dans sa folle jeunesse, ne s'en laissait pas imposer facilement. Il lança le sort arrêt du temps et alla se faire un sandwich. Puis, il lança Putribonde dans la fosse à purin.

Quand le fil normal du temps  repris, Putribonde nageait dans un lit de purin. Furieuse, elle tenta d'incendier un orphelinat qui passait par là.

L'orphelina ne se laissa pas faire, et enferma Putribonde dans un soulier vert géant. Celle-ci, terrorisée, devint un camembert.

Et c'est pourquoi les homards ne parlent pas !

P.S: Cette histoire a été écrite en moins d'une minute. Il est possible que cela en affecte la qualité...

mardi 27 mai 2014

Comment devenir riche en dansant la claquette sur des artichauts

Recette vers le succès instantané en quatre étapes faciles !
 
  1. Suivez des cours de claquette. C’est toujours plus utile qu’un baccalauréat en anthropologie de l’Université Laval.
  2. Trouvez un riche commanditaire pour financer l’achat des artichauts.
  3. Faites votre numéro de claquette et mettez-le sur youtube.
  4. Gagnez à la loterie.

lundi 3 février 2014

Une histoire fantastique

Il y a quelques mois, j’avais écrit une histoire incroyable.

Cette histoire, pleine de rebondissements, d’action et de passion, avait volontairement une fin hyper-pourrie, et j’avais proposé de faire une suite plus intéressante si huit personnes en faisaient la demande.
 
Malheureusement, c’était sans compter un premier fait : je n’ai même pas huit lecteurs réguliers ! Heureusement, c’était sans compter un second fait : je fais c’qui m’tente, tel un  vieux fou qui harcèle les gens au centre commercial pour leur parler du bon vieux temps (mon projet pour ma retraite).
 
Voici donc la suite « tant attendue ».
 
[Tel un épisode d’Anime japonais, l’histoire commence par les 15 dernières minutes de l’épisode précédent, histoire de sauver du travail]
 
Dès que l’épée toucha ma main, je me sentis empli d’une puissance foudroyante, et je n’eus aucun mal à bloquer les assauts de l’espèce de sorcière psychopathe. D’un geste, je la désarmais. Et d’un coup de coude, je la projetais au sol.

Immédiatement, la beauté elfique lançait un sortilège qui immobilisait mon assassin. Puis elle descendit de la fontaine d’un bond agile, saisit le corps paralysé de la mendiante, le mit sur son épaule comme s’il s’agissait d’un sac de farine, et en deux sauts, se retrouva de nouveau devant son portail.

Elle me regarda de ses grands yeux verts.

- Sir Adraham, vous venez ?
 
[Ici l'histoire repend]

Encore foudroyé par la soudaineté des événements, je balayais du regard les environs. Autour de moi, des gens bougeaient. Certains, éberlués, croyait en une courte et intense performance d’artiste et se rapprochaient. D’autre, constatant les dégâts causés par la bataille,  comprenait le caractère sanglant du combat et s’éloignaient en courant. La femme elfique les ignorait, se concentrant à maintenir le portail ouvert, le corps de l’assassin sur l’épaule.
 
- Qui… qui êtes-vous ? Parvins-je à demander.
 
- Enandrianilia.
 
- Hein ?
 
- Sir, nous n’avons guère le temps de parler de pluie et du beau temps, je ne pourrais pas garder le portail très longtemps en marche. Soit vous sautez dedans sans poser de question comme un imbécile, soit vous restez ici à vivre une vie ou vous avez de grandes chances de vivre longtemps et heureux, sans risquer la mort à tout moment.

- Inutile d’en dire plus, vous m’avez convaincu, dis-je en escaladant la fontaine.
 
Elle m’aida à escalader cette dernière, et d’un coup de pied peu respectueux sur mon délicat arrière-train, elle m’envoya valser dans une autre dimension.

lundi 20 janvier 2014

Mouagadoudou l’papou

Il était une fois, en Papouasie nouvelle guinée, un papou du nom d’Mouagadoudou. Mais pour simplifier, nous l’appellerons Moua.

Un jour, trois vendeurs de caniche marchaient dans la rue de la capitale, Port Moresby, l’un d’eux trébucha sur un sandwich aux cornichons et s’affala sur le ventre.

-Tabouena, par les plumes de l’ours chauve, qui a laissé twainer un sandwich au cownichon ? cria-t-il, furieux, en se relevant tandis que ses deux collègues riaient en se frappant les cuisses comme dans une publicité de Super Timor.

Un vieux monsieur timide, à deux coins de rues, admit timidement sa responsabilité.
C’est moi !

Encore furieux, le vendeur de caniche ordonna à sa meute d’attaquer le pauvre Moua. Ce dernier pris ses jambes à son cou. Malheureusement, cette position de yoga ne trompa en rien la troupe de justicier à poil court qui l’attaquère. Mais comme le Chalenge Rating d’un caniche est de 1/8 , Mouagadoudou les botta au loin.

La morale : Si vous avez un nom qui peut porter à confusion, entrainez-vous à combattre des caniches !
Le sandwich aux cornichons, créateur de tant de violence !

mardi 29 octobre 2013

L'Ultime Éplucheur de Navet

 

Urbouif le colporteur, vendait des pots cassés,
Il y a certes professions plus glorieuses,
Et face à ses ardeurs vendeuses,
On lui claquait bien souvent la porte au nez …


 

Pourtant, il ne manquait pas de charisme :
« Madame, vous êtes jolie, monsieur vous êtes charmant,
Je sens en moi un élan d’hédonisme,
Laissez-moi pénétrer dans votre appartement !
»

Ou encore : « Bien le bonjour, dame aux cheveux gris
Votre vision me rappelle, une harpie sauvage.
Achetez donc mes pots ; comme vous, ils sont flétris
Et y trouver du charme tiendrait certes, du mirage…
»

Face à ces belles paroles, ce sublime dialecte
Il est fort surprenant, qu’il ne trouve point acheteur
Si son discours débute, déjà on le rejette
En clamant haut et fort des propos agresseurs.




Suite à ces peu délicates attentions
Urbouif en a assez, il change de carrière !
Ne reste qu’à trouver, sa future profession
Il se veut : riche, puissant… et bien sûr populaire

Et d’un coup, sans prévenir
C’est l’illumination, l’idée du siècle. C’est parfait !
Dans un vibrant futur, un splendide avenir,
Il sera le meilleur, éplucheur de navet !


 
Épilogue

Urbouif ne trouva aucun emploi spécifiquement relié à l’épluchage de navet.
Ruiné et éhonté, en désespoir de cause, il décida de faire un baccalauréat en anthropologie à l’Université Laval.

Par chance, grâce aux excellentes possibilités d’emploi pour les diplômés du baccalauréat en anthropologie de l’Université Laval, Urbouif devint riche, célèbre et adulé des femmes.

Oh vous lecteur, il n’en tient qu’à vous de suivre ses traces et de vous inscrire au baccalauréat en anthropologie de l’Université Laval.



 
Ce texte est commandité par le département d’anthropologie de l’Université Laval.

mercredi 2 octobre 2013

Une histoire incroyable

Bonjour à tous mes lecteurs*.

Ce matin, je ne vous conterai pas d’histoire absurde, je ne vous réciterai pas un de mes poèmes moches, parce que je dois à tous pris vous raconter ce qui m’est arrivé hier.
Vous vous en doutez, c’est quelque chose de totalement fou !

Hier soir donc, je me promenais dans les rues du Vieux Québec, tout bonnement, sans autre raisons que d’admirer cette belle citée, quand une vielle dame s’est approchée de moi. À première vue, il s’agissait d’une clocharde. Elle était vêtue de guenilles, sa peau était sale, ses cheveux hirsute. Il commence à faire froid le soir, et pris de sollicitude, je mettais déjà la main à mon portefeuille (ceux qui me connaissent savent que ce n’est pourtant pas dans mes habitudes).

Elle s’est arrêté à environ deux mètres de moi, puis elle a dit :

- Bonjour Monsieur

Ce à quoi je répondis

- Bonjour

Jusqu’ici, tout semblait normal… Mais à peine avais-je terminé ma courte réponse, qu’elle se mit à hurler :

- Espèce de vieil hibou !  ESPÈCE DE VIEL HIBOU !!!

Vous vous en doutez, tous les passants de la rue se sont retournés vers moi. J’étais un peu mal à l’aise. Mais la dame ne semblait pas vouloir se taire.

Vous êtes un vil coquin !
Ridé comme un raisin
Sournois comme un gredin
Pervers comme un lapin !

Je n’appréciais pas du tout le ton de sa voix, ni qu’on me traite de pervers. Je lui ai donc rétorqué, poliment mais fermement :

- Mais voulez-vous la fermer, vielle folle !

C’est alors que je remarquais quelques légers détails qui m’avait échappé initialement. La vielle folle avait dans son dos une épée bâtarde qui irradiait des flammes et un petit diablotin voletait à ses côtés. Elle était également vêtue d'une large paire d'ailes draconiques. Elle m’attaqua sans plus d’avertissement.

Pris de panique, je réagissais sur l’adrénaline. Je me saisissais de la première chose qui trainait (un touriste japonais) et bloquait le premier assaut. Puis je lâchais en action libre le touriste, et d’un bond je sautais sur la fontaine de Tourny, évitant ainsi un second assaut meurtrier. Nul agent de l’ordre dans les parages pour m’aider …  Je sentais que si je ne trouvais pas rapidement un moyen de défense, je serais haché menu !

C’est alors qu’un portail s’ouvrit au sommet de la fontaine de Tourny et qu’une jolie créature aux oreilles elfiques en sorti.

- Sir Adraham Le Couillu, votre épée !

- Mais je m’apelle Adam, pas Adraham…

Puis, évitant une troisième charge de la vielle dame, je me dis que ce n’étais pas le moment de discuter de l’écriture de mon nom, et j’attrapais la large lame qu’elle me lançait.

Dès que l’épée toucha ma main, je me sentis empli d’une puissance foudroyante, et je n’eus aucun mal à bloquer les assauts de l’espèce de sorcière psychopathe. D’un geste, je la désarmais. Et d’un coup de coude, je la projetais au sol.

Immédiatement, la beauté elfique lançait un sortilège qui immobilisait mon assassin. Puis elle descendit de la fontaine d’un bond agile, saisis le corps paralysée de la mendiante, le mit sur son épaule comme s’il s’agissait d’un sac de farine, et en deux sauts, se retrouva de nouveau devant son portail.

Elle me regarda de ses grands yeux verts.

- Sir Adraham, vous venez ?

Encore sous le choc, je ne trouvais rien de mieux à faire que de dire : Désolé je travaille demain. Puis je rentrais chez moi.

Tout de même, c'est pas tous les jours que ce genre de choses vous arrivent, non ?

* L’usage du pluriel n’a pas pour but de simplifier le texte, c’est simplement de l’optimisme. 

mercredi 18 septembre 2013

Les aventures de la jolie fille qui aimait trop les cuillères à fondue

La jeune femme s’avançait d’une démarche lascive vers le groupe d’étudiant en théologie de l’Université Laval. D’une voie sensuelle, elle susurra doucement :

- Auriez, vous, par hasard, une cuillère à fondue de trop ?

Un des quatre étudiants, Albert, qui était officieusement le chef de la bande, pris le temps d’examiner la splendide créature avant de répondre. D’un large sourire, il répliqua :

- Il se pourrait que nous ayons de quoi satisfaire vos désirs, mademoiselle. Mais pourquoi diantre cherchez-vous cet ustensile de cuisine sur le campus universitaire ? 

La jeune fille, pris elle aussi quelques secondes pour préparer sa réponse, puis un rictus fendit son visage.

- Je peux vous répondre, certes, mais je devrais vous tuer ensuite, dit-elle en riant. 

Le visage d’un second étudiant, Gasparus, se rembrunit aussitôt. Il n’aimait point la tournure que prenait la conversation.

- Mademoiselle, je prends très au sérieux de telle menace. Je vous demanderai de partir, faute de quoi je serai dans l’obligation de déposer une plainte formelle à la police.

- Du calme, Gasparus, répondit Albert. Elle plaisante…

- Pas du tout, répondit la jeune fille. Et son sourire s’effaça.

- Tout ceci est bizarre, se plaignit Kristini, la seule fille du groupe d’étudiant. De toute façon nous ne prêtons pas nos cuillères à fondue à des étrangères.  Foutez l’camp !

- Je n’ai rien à dire mais je m’appelle Poulibor, répondit le quatrième, qui tenait à ce que son nom soit connu dans l’histoire aussi.

La jeune fille fronça les sourcils et sorti de sa sacoche une grappe de raisin vert.

- Donnez-moi vos putains de cuillère à fondue, et tout de suite, où je vous lance ces raisins verts au visage !

Albert, comprenant qu’il n’y avait nulle façon d’éviter le combat, donna le signal.

- Mes amis, transformatiiiiiiiiiion !!!! (voix aigüe)

Aussitôt dit, quatre immenses robots de combat à forme humaine tombèrent du ciel, écrasant tous les autres étudiants en théologie. Après une danse ridicule, les quatre amis furent téléportés dans leurs robots respectifs. 

Zabur s'est perdu dans le Vieux Québec


- Bible ! Attaque éclair foudroyant de la lune verdâtre ! hurla Albert

- Coran ! Attaque boule de feu massive 20d6 du homard qui tousse ! rugit Gasparus

- Torah ! Attaque cyclone de glace rugissant du camionneur en grève ! cria Kristini

- Zabur ! Attaque horde de caniche gossant qui font wif wif ! murmura timidement Poulibor

La jeune fille, qui n’avait aucun Mecha pour l’aider, n’avait aucune chance de survie…

Comme le campus universitaire, détruit par les forces colossales des attaquants.

Et pas plus pour la ville de Québec, rasée en quelques secondes…

 Et c’est pourquoi, depuis 2009, les étudiants en théologie de l’Université Laval ne sont plus autorisés à posséder d’immenses robots de combat. Ce qui a diminué sensiblement l’intérêt du baccalauréat …

Un homard qui tousse

jeudi 5 septembre 2013

Artémis et Jin - Épilogue

Quelques jours plus tard, le royaume de l'ex-princesse Artémis fut annexé officiellement par le roi sorcier Adraham le Couillu, troisième royaume voisin à l’Est. Ce dernier avait en effet jugé qu'il était temps qu'un vrai roi prenne cette nation en main. Personne n’osa s’insurger car la puissance du suzerain était magistrale. Il garda l’aristocratie locale en place, mais sépara les terres d’Artémis en deux. Il en confia la moitié à Jin-Chan qu’il anobli du titre de Chevalière et l’autre moitié au hérisson qu’il nomma Duc de la pointe.

Il libéra Artémis de la prison et lui donna un poste clef de son propre royaume, aux ressources humaines, là où elle pourrait exercer son autorité et son sadisme à bon escient. Il lui laissa même son fouet. Quant aux pauvres et aux orphelins des royaumes… et bien ils restèrent pauvres ! Car, avouons-le, tout le monde se fiche éperdument du sort des nécessiteux !

Fin

lundi 26 août 2013

Artémis et Jin - The Affrontement Ultime

Premier épisode du récit ici :
Second épisode ici :

Dame Jin-Chan, sans arme ni armure
Prête à accomplir son destin, sans bavures
Fonçait vers la salle du trône, furieuse !
D’avoir été captive de cette princesse fouetteuse.

Elle enfonça la porte et pénétra dans la pièce
Artémis s’y trouvais et fouettait des esclaves
Qui avait commis la faute de manger ses betteraves
Cet outrage attirant sa fureur vengeresse !

Pouihihi, ricana la princesse
Si ce n’est pas l’héroïne de pacotille
Je ne sais comment tu t’es libérée, jeune fille,
Mais je vais te renvoyer à la cave, sans caresses !

« Garde, saisissez-vous de cette justicière
Et renvoyez-la au cachot à grand coup de pied au …!
J’irai la fouetter ce soir, ou demain tout au plus
Pour lui faire comprendre, son rôle de prisonnière. »

« Bah, princesse, rétorqua Jin-Chan…
Vos gardes son niveau un, et nous sommes niveau dix
Soyons sérieux, chère Artémis
Ils n’ont que peu de chance, même si je suis sans lame »

Deux minutes plus tard, grièvement blessés
Les gardes rampaient hors de la pièce, en gémissant
Injurié par Artémis, furieuse d’être humiliée
Qui leur lançait des éléphants

La princesse Artémis avec une mitraillette...
« Il semble que nous devrons terminer cette histoire en duel
Soupira Artémis en se retournant
Le destin du royaume se joue donc maintenant
Et pour les besoins de la rime. j’aime les fallafels »
  
Artémis sorti une mitraillette de sa sacoche
Et la pointa vers Jin-Chan, toujours sans arme
« C’est ta fin, j’en verserai presque une larme
Que peux-tu faire contre mes balles, pauvre cloche ? »

Jin-Chan sentie une vague d’adrénaline la parcourir,
Et compris qu’en une seconde, c’était vivre ou mourir,
En un éclair elle lança le hérisson
La jeune Artémis le reçu en plein front !

L'arme de la dernière chance: Le hérisson

Par le choc, elle virevolta dans les airs
De douleur, elle lâcha l’arme à feu
Et gisant, sur la dalle froide de pierre
Elle injuria le duo heureux

Jin-Chan ramassa la mitraillette
Et ordonna à la princesse de la suivre
Elle l’enferma dans ses propres oubliettes
Et le peuple put enfin commencer à revivre !