mercredi 3 décembre 2014

Tu ressembles à un brocolis avec des bras !

- Chérie, tu ne trouves pas que j'ai maigri ? demanda Arbulare le vendeur de fourchette à sa douce moitié.
- Mais pas du tout, tu es aussi charmant qu'au premier jour, répondit-elle, prudente.
- Tu me rassures. Car je trouve que j'ai perdu un tantinet mon charme d'antant.
- En fait... maintenant que tu en parles, hasarda-t-elle...
- Oui ?

Elle prit une grande inspiration, puis avoua :

- Tu ressemble à un brocoli avec des bras !
- Quoi ! QUOI ! Comment peux-tu dire de telles choses ?
- Mais c'est vrai. Avec les années, tu as tourné au vert et ton look punk végétal n'aide pas...
- Espèce de chipie à tournevis. Je ne te laisserais pas m'insulter de la sorte. Me comparer à un brocoli. Je demande le divorce.
- Voyons tu exagère.

C'est alors que le facteur entra dans la maison.

- Bonjour la porte était ouverte et je dois vous remettre un échantillon minéral. Voici votre Gabbro-Colis

-Arrrrg, foutez-le camps !

 C'est alors que l'herboriste du village entra dans la maison.

- Bonjour la porte était ouverte et je vends des sirop fait à partir de conifère. Ça goute très mauvais donc ça doit bien être bon pour la santé. Seriez-vous intéressé par notre produit vedette, le Pin Cembro Coulis ?

- Sortez de chez moi !

- Ne t'en fait pas chéri, seul deux mots de la langue française se termine en bro, l'auteur ne peut plus faire de jeux de mots.

C'est alors que le menuisier du village entra dans la maison.

- Bonjour, la porte était ouverte et je fais une tournée pour offrir mes services pour la réparation des meubles de chambre à coucher. Voici la carte d'affaire de ma nouvelle entreprise, Bricole-Lit !

- J'ai compris, il ne me reste plus qu'une seule chose à faire, cria rageusement Arbulare en se saisissant d'un lance missile qui traina par là ...

- Chérie, non ! ! !

Et il ferma cette putain de porte...





Arbulare le vendeur de fourchette