lundi 3 février 2014

Une histoire fantastique

Il y a quelques mois, j’avais écrit une histoire incroyable.

Cette histoire, pleine de rebondissements, d’action et de passion, avait volontairement une fin hyper-pourrie, et j’avais proposé de faire une suite plus intéressante si huit personnes en faisaient la demande.
 
Malheureusement, c’était sans compter un premier fait : je n’ai même pas huit lecteurs réguliers ! Heureusement, c’était sans compter un second fait : je fais c’qui m’tente, tel un  vieux fou qui harcèle les gens au centre commercial pour leur parler du bon vieux temps (mon projet pour ma retraite).
 
Voici donc la suite « tant attendue ».
 
[Tel un épisode d’Anime japonais, l’histoire commence par les 15 dernières minutes de l’épisode précédent, histoire de sauver du travail]
 
Dès que l’épée toucha ma main, je me sentis empli d’une puissance foudroyante, et je n’eus aucun mal à bloquer les assauts de l’espèce de sorcière psychopathe. D’un geste, je la désarmais. Et d’un coup de coude, je la projetais au sol.

Immédiatement, la beauté elfique lançait un sortilège qui immobilisait mon assassin. Puis elle descendit de la fontaine d’un bond agile, saisit le corps paralysé de la mendiante, le mit sur son épaule comme s’il s’agissait d’un sac de farine, et en deux sauts, se retrouva de nouveau devant son portail.

Elle me regarda de ses grands yeux verts.

- Sir Adraham, vous venez ?
 
[Ici l'histoire repend]

Encore foudroyé par la soudaineté des événements, je balayais du regard les environs. Autour de moi, des gens bougeaient. Certains, éberlués, croyait en une courte et intense performance d’artiste et se rapprochaient. D’autre, constatant les dégâts causés par la bataille,  comprenait le caractère sanglant du combat et s’éloignaient en courant. La femme elfique les ignorait, se concentrant à maintenir le portail ouvert, le corps de l’assassin sur l’épaule.
 
- Qui… qui êtes-vous ? Parvins-je à demander.
 
- Enandrianilia.
 
- Hein ?
 
- Sir, nous n’avons guère le temps de parler de pluie et du beau temps, je ne pourrais pas garder le portail très longtemps en marche. Soit vous sautez dedans sans poser de question comme un imbécile, soit vous restez ici à vivre une vie ou vous avez de grandes chances de vivre longtemps et heureux, sans risquer la mort à tout moment.

- Inutile d’en dire plus, vous m’avez convaincu, dis-je en escaladant la fontaine.
 
Elle m’aida à escalader cette dernière, et d’un coup de pied peu respectueux sur mon délicat arrière-train, elle m’envoya valser dans une autre dimension.