dimanche 18 juillet 2010

Le dieu des navets moisis.

Dans l'Antiquité grecque, par un beau matin de printemps, le dieu Apollon, ivre -comme toujours-, viola une chèvre (ce rite qui allait être copié par un grand nombre de secte plus tard: raélien, témoin de Jéhovah et parti conservateur du canada).

Ayant tenté de séduire le dieu de la fête, Athéna, la déesse de la virilité poilue, trépignait de colère (et non de parkinson) qu'il ait préféré la quadrupède à corne. Au lieu de se venger sur lui, elle fit ce que les dieu grecs font toujours... elle punit la pauvre chèvre (qui, rappelons le, n'avait jamais demandé à être violé contre son grès (hum... il y en a du pléonasme dans cette phrase)) en la transformant en hamster géant parlant. Ce hamster terrorisa le pays pendant plus d'un siècle et demi avant d'être décimé par le courageux prince Georges, mais ça, c'est une autre histoire.

Toujours est-il qu'Apollon, furieux de perdre sa nouvelle conquête à barbiche, décida de se venger ! (Musique sombre) Mais au lieu de punir Athéna directement, par exemple en inversant le poivre et le sel dans sa salière ou en cachant ses romans Harlequin, et bien il fit ce que les dieux grecs font toujours, et décima une population fidèle à Athéna, qui n'avait pourtant rien fait de mal.

Ce jeux continua pendant environ trois cents ans (ils sont rancuniers, les dieux..), et fut responsable de la quasi-extinction de la race humaine, qu'on appela par la suite le grand déluge (une mauvaise traduction, délugus en latin signifiant: querelle stupide de deux dieux idiots: une ivrogne et une fille tellement masculine qu'on lui préfère une chèvre).

Un jour, pourtant, un dieu dont personne n'avait jamais entendu parler se présenta à Olympe.

Il était habillé de mauve et de blanc et portait un étrange chapeau en forme de navet inversé. Il avait également une moustache élégante (détail très important, nous y reviendrons plus tard). Il entra sur le nuage préféré des dieux, là où ils jouaient à la pétanque ! (musique de pétanque)

- Cessez vos enfantillages, sale dieu de pacotille, s'exclama t-il.

- Qui est tu, fit Zeus, d'une voix autoritaire. (Zeus n'avait rien fait pour empêcher les destructions d'Apollon et d'Athéna: on s'en foutait des humains...)

- Je suis Albabouille, le dieu des navets moisis ! fit-il en se dandinant telle un tamia rayé. Ma mère était une pieuvre et mon père l'un de vous. (Zeus sifflota avec un air : Je jure que c'est pas moi) Et je vous demande d'arrêter de vous chamailler.

- Ha ha ha, pouffèrent les dieux grecs. Nous sommes terrorisé par le dieu des navets pourris.

- Hum, je crois que vous avez besoin d'une petite leçon d'humilité.

Et il transforma tous les dieux en navets moisis. Il le pouvait, héhéhé, puisqu'il était le dieu des navets moisis. Puis il alla piquer un somme.

C'est pourquoi les dieux ont cessés d'exister sur terre. Quelques humains dotés de voyance ont compris qu'il n'en existait encore un. C'est ainsi que les grands systèmes de religion polythéiste furent remplacé par le monothéisme. Plusieurs lui donnèrent un dieu différent: Dieu, Allah, Adam, Bouddha...

Mais en fait, il s'agit d'Albabouille, le dieu des navets moisis... celui qui porte la moustache (je vous avais dit que c'était un détail important)

Qu'Albatouille vous bénisse !

La beauté à l'origine du Grand Déluge

lundi 5 juillet 2010

L'outre du destin futile

Il était une fois... l'OUTRE DU DESTIN FUTILE ! Créée par un prêtre hindouiste anglican lors d'une partie de Ouija arrosé de nectar de fenouil, elle avait été imprégné de l'âme du puissant dieu gnome Baravar Sombretoge et de l'esprit d'une grenouille particulièrement grivoise. Elle possédait le pouvoir de transformer qui la portait sur sa tête en hurluberlu ventru !

Un jour, le jeune guerrier scandinave Ulrick Tremblay entendit parler de l'outre dans un cours de philosophie. Depuis peu, son peuple était confronté à l'invasion tranquille d'un empire nommé Québecor. Ce dernier ruinait le moral des troupes en les bombardant d'histoires insipides. Il avait depuis peu commencé son occupation (double) et rien ne laissait présager une victoire pour le peuple d'Ulrick,

Il décida donc de s'approprier l'outre pour vaincre l'empire.

Il voyagea de jour, de nuit et de pénombre, arpentant les sentiers tourmentés de sa terre striée de fer froid. La guerre faisait vibrer le sol sous les vagues furieuses des batailles. L'air était chargé de sang. On n'entendait plus aucun oiseau, hormis parfois une étrange poule aux œufs d'or...

Après trois heures de marches, et mainte ruse, dont la maintenant célèbre "ruse du jeune homard effrayé" il atteint enfin le cœur de la forteresse maudite de JoyeuxSourire (Hum... oui, c'est certes un nom plutôt étrange pour une forteresse maudite, j'en convient...)

Un vieil homme hirsute l'attendait.

- Qui est tu ? demanda le vieil homme hirsute.
- Je suis Ulrick Tremblay, fils de mon père, et je viens de ce pas récupérer l'OUTRE DU DESTIN FUTILE !
- Refusé !
- Dequoi ? Donne moi tout de suite cette outre, où je serais obligé d'utiliser la force.
- Hum... bon d'accord.
- Heureux de voir que tu as su te ranger à mes arguments pacifiques. Et maintenant comment l'utilise t-0n ?
- Je sais pas, mais je pense que tu dois coucher avec un vieil homme hirsute.
- Dans tes rêves !
- Mais je suis si seul...
(Bruit d'épée qui sort de son fourreau, heureuse de découper de la vielle chaire)
- Heu oui... je disais... hum... pour l'utiliser tu dois mettre l'outre sur ta tête. Elle possède le pouvoir de transformer qui la porte sur sa tête en hurluberlu ventru !
- C'est vrai ?
- C'est du moins ce que j'ai lu sur un blog de qualité douteuse, il y a si longtemps, avant que l'internet ne tombe en désuétude, remplacé par les joies du plein air.
- Et bien, d'accord.

Et Elrick mit l'OUTRE DU DESTIN FUTILE sur sa tête.

Il y eut d'abord un bruit ressemblant à ça : (Bruit). Puis il entendit une voix résonner dans sa tête:

- JE SUIS L'OUTRE DU DESTIN FUTILE !
- Et bien, outre, répondit-il. Aide moi à chasser Québecor.
- D'accord: Pouf !

Et on n'entendit plus jamais parler de cet empire maudit...

Technique du HomardLa ruse du jeune homard, rendue célèbre par Ulrick Tremblay.