lundi 22 décembre 2008

Le plus courageux des oignons

Assoyez vous petits enfants farons (Fanfarons) pour l'histoire. Si père Cool (Hyper Cool) souhaite vous la raconter.

Bon le petit Jimmy tu peux t'assoir sur ma collection d'herbe à poux. Oui la petite Matilde il reste de la place entre les deux chiens. Comment ça allergique au chien ? Assois toi-là tout de suite ! Où en étais-je... ah oui ! Moi, père Cool au nom idiot servant seulement à préparer un jeu de mot discutable, vais vous raconter un joli compte de Noël. Youpi di dli dou, un joli compte de Noël avec des fées donistes et des lutins facécieux ! Oui oui facétieux !! Oh mais c'est que je ne peux plus me contenir tellement ça sent la joie de Noyel !!! Allons tous danser sur le sapin !!!!

C'est donc l'histoire de Tuti-Fruti, le petit radis, qui grâce à son courage, réussi à devenir le plus courageux des oignons.


TutiFruti un jour s'garochait dans l'étang plein d'vielle bouette et d'mottes de sloch (nos confrères Français et Belges pourraient éprouver quelques difficultés à comprendre la dernière phrase. Et bien... tant pis pour eux !!! Non mais ! En plus ils sont louches avec leur expressions comme : "Il faut couper la pomme avant d'allumer le chat " et "rien ne sert de se promener nue avec les loups, il faut partir l'aspirateur") tout en hurlant des slogans communistes (ce que font tous les radis: tous les gens intelligent savent ça: vous le saviez pas vrai ...)

Il en était à son troisième saut en hurlant : "Les capitalistes sont des saucisses" quand un effroyable, hideux, papou, terrifiant monstre s'approcha avec la subtilité d'une outarde dans un banc de flétan... Il avait des cheveux rouges comme le sang de ses victimes, des dents blanches et pointues comme les ténèbres (euh c'est blanc les ténèbres ???), un costume de la couleur du feu qui brule et un visage blanc comme la mort. Il éructa:

Je vais te manger, espèce d'oignon !

Mais mais... twit de niouf, je suis un radis !

Tu diras ça à mon estomac... Mouaarrrrrg !

Et l'effroyable monstre mangea le radis et mourut sur le coup car il était allergique au radis. Les gentils oignons, qui étaient persécutés depuis longtemps par ce monstre qui les faisait frire, pleurèrent longtemps celui qu'il considère encore aujourd'hui comme l'un des leurs. Ils l'appelèrent: le plus courageux des oignons. Et leur tristesse de perdre leur héros était-telle que tout ceux les touchants se mettaient à pleurer.

C'est pourquoi éplucher les oignons fait pleurer. Ça me semble évident comme preuve !

FIN CULTE ! (inculte)

samedi 13 décembre 2008

La prophétie de Gastron ! Chapître 4

Mes yeux ne quittaient pas d'une semelle la vieille ombre du vieil inuit ventru (et vieux). Captivé d'avance par la sagesse prochaine de ces dires éloquents, mon cœur se trémoussait d'avance en un somptueux cha cha cha d'émotions contradictoire : peur des fraises, colère contre les nains de jardins, envie de fumer du homard dans du tapis ...

Agaguguk pris une grande respiration, huma l'air à la façon d'une pieuvre, me regarda attentivement dans les yeux, rapprocha son visage du mien, comme s'il eut voulu me chuchoter quelques douces proses de morses, et d'un coup de mis à rugir :

- Ah ma mha mha mha ! Naquit Dadouipapouit Salouit !

- Qu'essayez-vous de me dire espèce d'indien Lakota des neiges ! Je ne comprend rien à vos babillages exaspérants. De plus vous avez l'air ridicule !

C'est alors qu'il me répondit:

- L'homme qui sait fermer les yeux sait aussi ouvrir ses bajoues !

Pendant un instant, je ne compris rien...

Puis, tout s'éclairci ! Le vieil inuit tentait de me dire qu'en me montrant malpoli envers cet homme, qui m'avait abordé, ce Gastron, j'avais été en fait impoli face à nul autre que moi même. Que l'inconscience dominait la transcendance du détail et l'imparfait des éphémères probation de l'esprit... Et que Poum ti Pou Ta signifiait en fait... broche à dentier !!!

Mais... mais... que faire, vieil illuminé ?

En toi il existe deux canards: la haine et la bonté. Et ils s'entrent-déchirent pour le dernier biscuit. Lequel survivra ?

Euh... le plus fort ?

Non, le plus poilu !!! Le poil c'est important !

Est ce que vous voulez dire par là que je dois retrouver Gastron et le forcer à manger des épinards ?

Exactement, et maintenant, tu en sais beaucoup trop ! Tu dois mourrir !!!!

Mais mais... c'est vous qui m'avez donné ces informations !

C'est pas en discutant que tu va t'en tirer. Prépare toi à connaître la prise du hareng !

Et je fuyais... courant pour sauver ma vie, poursuivi par un vieil innuit et son troupeau de flétan sauvage ...


La fameuse prise du hareng...

jeudi 11 décembre 2008

L'origine des dindes de Noël

Venez ici, jeunes voyous, vieux croulant !
Accourez, je vous le dis gaiement;
Entendre l'histoire d'Armand,
Ce fieffé Pélican.

Un jour qu'il marchonnait *
En pestant contre la pluie
Sous un soleil d'été
Gontrand le fermier vit...

Un oiseau mal élevé,
Manger tout ses radis.
Brandissant son épée **
Gontrand, furieux, lui dit:

" Sale oiseau de malheur
Fanfaron volatile
Cesse tes jeux puérils
Et gouttes à ma fureur !!! "

Armand sous ces insultes
Fut pris d'une grande colère
Et d'un geste maintenant culte
Se remua l'derri... euh remua la poussière.

" Très cher agriculteur
Toi qui me parjura
De tes propos rageurs
Qui vivra, vaincra !!! "

Et la bataille suivie
Titanesque épopée
Les frappes de bec luttaient
Contre les coups de fumier

Après six ans de guerre
Les deux protagonistes
Pris d'un vent pacifiste
La lutte, d'un coup, cessèrent

Ils signèrent un traité.
Pour assurer la paix,
Armand le pélican,
Servirait de gouter.

...

Et c'est ainsi que les agriculteurs commencèrent à élever des dindes, qui étaient donc jadis des pélicans. L'histoire ne dit pas comment Gontrand convainquit Armand de prendre place dans une assiette comme condition de paix, ni comment les pélicans devinrent des dindes aux fils des ans. Mais ces explications sont déjà beaucoup plus réaliste que celle fournie par n'importe quelle église créationniste américaine.

* Terme inventer par rêveur: Marchonner veut dire marcher tout en gromellant...
** Notez qu'en fait il brandissait une botte de foin, mais ça ne rimait pas ...

Armand le Pélican et Gontrand le fermier.
En train de lutter farouchement.