dimanche 27 avril 2008

La pelle de la marée

J'entendis un matin
Alors que je mangeais des raisins
La pelle de la marée
Qui m'disait : Poil au nez !

Je ne pus me résoudre,
D'un bond, à en découdre
Et j'enfilais culotte
Pantalon, redringote.

Courant vers ces flots libres
Me disant, les "All brown" contiennent beaucoup de fibres
Et tentant, même si j'avais inversé mes souliers et des citrouilles, de garder l'équilibre
Pestant contre la langue française qui ne semblait pas contenir plus de trois mots en "ibre"

Et la pelle de la marée était là
Se tenant figée dans le sable du temps
Et tel un Arthur triomphant
Je questais l'Excaliburien instrument.

Armée ainsi de ma pelle.
J'affrontai le monde
Et j'épousai Cunégonde
Tout en mangeant du sel !

3 commentaires:

  1. J'ai beaucoup pleuré.

    C'était touchant...

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  2. Ces vers sont d'un tel calibre,
    en les lisant mon âme en vibre!

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  3. Georges
    Mange de l'orge
    En dansant sur une forge !

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